Eurotrak : la Nouvelle-Zélande aussi a son étude

Les enquêtes Eurotrak de l’association des fabricants d’aides auditives européens l’Ehima en collaboration avec l’institut d’études Anovum sont toujours très attendues. La dernière portant sur la population françaises remonte à 2022. Mais ces études sont en fait menées à l’échelle mondiale, bien au-delà des frontières du vieux continent. Et la dernière en date, la NewZealandTrak 2022, réalisée auprès 14 500 personnes, a révélé quelques indicateurs pour le moins intéressants.

Des données comparables à la France

L’enquête avance que 10,3% des Néo-Zélandais souffrent d’une perte auditive. Cette proportion monte à 12,4% pour les 18 ans et plus et à 36,6% passé 74 ans. Des données relativement proches de ce que l’association a pu observer en Europe. A titre de comparaison, en France la prévalence du déficit auditif concerne 9,7 % de la population, 18 % des 65-74 ans et 33 % des plus de 74 ans.

Autre enseignement, 44,4% des néo-zélandais ayant déclaré avoir une perte d’audition utilisent des aides auditives (45,7% en France). C’est plus qu’une précédente enquête réalisée en 2018 ou cette donnée s’établissait alors à 41,6%. La part des sondés utilisant des aides auditives parmi les personnes malentendantes a quant à elle crû d’environ 8% en quatre ans. L’étude nous apprend également que 40% des néo-zélandais ont passé un test auditif au cours des cinq dernières années, quand seulement 30 % des français ont réalisé ces tests.

Aides auditives et bien-être

Fabricants obligent, tout un pan de l’enquête est dédié aux avantages de l’utilisation des aides auditives. La NewZealandTrak 2022 relève que ces appareils ont eu une incidence positive sur la vie sociale, personnelle et professionnelle des personnes interrogées. Ainsi, 95% des utilisateurs d’appareils auditifs ont affirmé que leurs aides ont amélioré leur quotidien. 87% des sondés appareillés ont déclaré en outre que leurs aides auditives étaient utiles sur leur lieu de travail.