Le SDA milite pour une révision des prix limites de vente des aides auditives

Le syndicat des audioprothésistes (SDA) a rappelé ses arguments en vue de l’étape 2 du 100% santé. Il défend une meilleure régulation du secteur et demande à ce que les prix limites de ventes soient révisés en fonction de la qualité des appareils et de l’inflation.

Lucien Brenet, publié le 27 septembre 2023

Le SDA milite pour une révision des prix limites de vente des aides auditives

Pour étayer ses arguments, le SDA se base sur les derniers résultats de l’étude de cohorte « ACHIEVE », publiée dans The Lancet. Il rappelle que « l’utilisation d’aides auditives réduit la perte des capacités de réflexion et de mémoire (déclin cognitif) de 48 % sur trois ans chez les personnes âgées présentant un risque accru de déclin cognitif ». A quoi s’ajouterait une amélioration des capacités de communication, de la socialisation et donc, une diminution de l’isolement et de la solitude.

Autant de résultats qui place, selon le SDA, placent les appareillages auditifs au cœur du maintien de l’autonomie des personnes âgées. Cela justifie donc, toujours selon son argumentation, une amélioration de la prise en charge, dans le cadre de la prévention, et des prestations d’adaptation et de suivi des aides auditives réalisées par l’audioprothésistes.

Assurer l’équilibre économique des audioprothésistes

A ce titre, le SDA regrette que la professions soit encore « sous-régulée au regard des remboursements mis en place, 1 900 € pour un équipement « 100 % santé et de la fragilité des personnes prises en charge », ainsi que de l’explosion des fraudes.

Dans le cadre de l’étape 2 du 100% santé, le SDA plaide également pour une révision des prix limites de vente en tenant compte de l’évolution technique des appareils et afin de contrer  les effets de l’inflation qui « impacte l’équilibre économique » des audioprothésistes comme des autres professionnels de santé.

 

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