Amplifon renforce sa stratégie climat

Amplifon souhaite diminuer de 42 % ses émissions directes de GES d'ici 2030 par rapport à 2023.

Par Lucien Brenet, publié le 19 septembre 2025

Amplifon renforce sa stratégie climat

La marque d’aides auditives Amplifon a annoncé avoir validé sa nouvelle stratégie climat avec la Science Based Targets Initiative (SBTi). Elle souhaite réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et répondre à des objectifs en phase avec l’Accord de Paris, traité qui, pour rappel, porte sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

Baptisée  » À l’écoute de notre planète « , ladite stratégie s’inscrit dans le cadre du plan de durabilité lancé par la marque et qui comprend 20 objectifs concrets et mesurables à horizon 2026, 2028 et 2030.

Diminution sur tous les scopes

D’ici 2030, Amplifon vise une diminution de 42 % des émissions de GES par rapport à 2023 sur les scopes 1 et 2. Pour rappel, le scope 1 correspond aux émissions directes produites par l’entreprise et le scope 2 aux émissions indirectes liées à l’énergie, comme la consommation d’électricité ou de chaleur par exemple.

Pour le scope 3, lié aux émissions indirectes qui ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise (fournisseurs, transport de marchandises, distribution, utilisation des produits…), Amplifon table sur une baisse de 25 % des émissions.

La marque s’engage en outre à ce que 44 % de ses fournisseurs responsables des émissions liées aux biens et services achetés se fixent des objectifs de réduction des GES.

Les aides auditives pèsent 11 ktCO₂e par an

Début juillet, l’association de Jean-Marc Jancovici, The Shift Project, a publié un rapport sur la décarbonation de l’industrie des dispositifs médicaux. Il y était estimé que la production des aides auditives consommées en France était responsable de l’émission de 11 ktCO₂e par an (kilotonnes d’équivalent CO₂).

L’association avait avancé plusieurs actions pour réduire ces émissions de près de 80 %, telles qu’augmenter la durée de vie des appareils ; la mise en place d’un indice de réparabilité pour que les professionnels et utilisateurs s’orientent vers des modèles plus durables ; repenser les renouvellements ; ou encore les modes de transport.

 

 

 

Lucien Brenet