Arnaques aux aides auditives : Le mode d'emploi du SDA pour les éviter
Le SDA a publié, vendredi 8 septembre, sa liste de « conseils pratiques » à destination des patients afin d’éviter les arnaques en audiologie.
Dans le sillage du reportage d’Envoyé Spécial sur les pratiques peu scrupuleuses dans le secteur des audioprothèses, diffusé jeudi 7 septembre, Le Syndicat des audioprothésistes y est allé de ses recommandations pour éviter de se faire avoir.
« Bien choisir son audioprothésiste est une première étape pour s’assurer de la qualité et de la fiabilité de la prestation qui vous sera offerte. », écrit le SDA, qui a ensuite énuméré toute une série de points de vigilance que voici.
Le syndicat précise tout d’abord que la bonne information se trouve sur les sites officiels des institutionnels et des professionnels ayant pignon sur rue. Il rappelle également que le démarchage est une pratique interdite par la loi. « L’Assurance maladie, l’OMS, etc. ne téléphonent pas pour vous proposer des rendez-vous chez un audioprothésiste », prévient le communiqué.
Un diplôme accroché au mur
La consultation d’un audioprothésiste est conditionnée à l’obtention d’une ordonnance et un audioprothésiste ne peut exercer que dans un centre auditif identifié. C’est pourquoi : « Toute proposition de visite à domicile, sur votre lieu de vie ou de travail, est un signe d’une fraude voire d’une arnaque. »
Dans ce même centre auditif, un audioprothésiste doit être facilement identifiable à l’aide de son badge sur lequel est inscrit le nom correspondant à celui sur le diplôme accroché au mur et à celui inscrit sur les devis. « L’audioprothésiste a l’obligation de vous présenter un devis dont au moins une offre est prise en charge intégralement dans le cadre du dispositif 100% Santé (950 euros par oreille). », prévient le SDA. Dans ce cadre, l’audioprothésiste doit respecter une phase d’adaptation de 30 jours sans engagement et proposer de 3 à 4 rendez-vous. Idem pour le suivi dont la fréquence doit être de deux à trois rendez-vous par an.
En cas de fraude constatée ou de suspicion de fraude, le SDA rappelle qu’il peut transmettre des plaintes et des témoignages aux autorités dans le cas où ceux-ci seraient « nombreux et plausibles ».