DPC : l'organisme Audioforméa relève un défi d'information

L’organisme de formation continue spécialisé dans le domaine de l’audioprothèse en France, Audioforméa, a présenté les résultats d’une enquête d’auto-évaluation menée auprès de 715 audioprothésistes via son outil mondpc.audioformea.fr.

Des travaux qui mettent en lumière un manque d’information autour des obligations du DPC. En effet, un peu plus de la moitié des audioprothésistes n’ont pas engagé d’action de Développement Professionnel Continu, et ce malgré son caractère obligatoire. Ainsi, 50,3 % des répondants n’ont entrepris aucune action de DPC et 17,5 % ignoraient qu’il s’agit d’une obligation.

Les premiers concernés par ces lacunes ne sont autres que les audioprothésistes indépendants, moins accompagnés que leurs confrères affiliés à des réseaux, coopératives ou groupements. Ces derniers profitent généralement d’un accès facilité à l’information et aux dispositifs de formation.

Une combinaison FC et EPP privilégiée

Dans ce contexte, Audioforméa « appelle à simplifier l’accès à l’information et à mieux signaler les solutions clés, notamment le Programme Intégré, qui permet de valider deux typologies d’actions en une seule démarche ».

Malgré les difficultés, l’étude confirme que la profession est en phase avec les objectifs du DPC. Des parcours plus complets tendent d’ailleurs à se substituer à la FC (Formation Continue) seule. Parmi les audioprothésistes ayant déjà validé leur période triennale, par exemple, 85,5 % ont opté pour une combinaison FC et EPP (Évaluation des Pratiques Professionnelles). La première tend à fournir des connaissances actualisées, quand la seconde s’attarde davantage sur les pratiques en conditions réelles. L’EPP arrive d’ailleurs en tête chez les audioprothésistes n’ayant réalisé qu’une seule démarche DPC, « signe d’une maturité accrue et d’un souci de qualité des soins ».